
Il me semble qu’acheter l'entreprise pour laquelle je travaille, c'est la façon la plus rassurante de devenir entrepreneure. Mais je sais qu'il ne faut pas que je m'emballe et que je suive toutes les étapes pour assurer ma réussite.
Les 5 erreurs à éviter
Ma conseillère à la banque m’a parlé des cinq erreurs que les gens dans ma situation font trop souvent. Elle m’a dit de bien prendre soin de ne pas tomber dans ces pièges.
- Ne pas regarder tous les documents de l’entreprise. Une entreprise a des documents juridiques et financiers qui donnent un portrait de la situation financière et de la façon dont l’entreprise est constituée. Il est aussi possible que l’entreprise ait des documents de nature commerciale, comme des ententes avec d’autres entreprises. Il faut prendre connaissance de tous ces documents. J’ai intérêt à aller voir des professionnels pour m’assurer que tout est en ordre. Et je vais les trouver ici, sur Solution : Repreneuriat et Carrefour Relève PME.
- Acheter pour les mauvaises raisons. Hum... ma conseillère m’a suggéré de regarder les autres entreprises à racheter dans la région et de me demander si je veux acheter celle-ci pour les bonnes raisons. Elle m’a demandé si j'avais choisi l’entreprise où je travaille parce que ça me semble plus facile. J’ai dit non. Je suis vraiment passionnée par cette entreprise. Je devrais peut-être quand même prendre le temps de faire une recherche. Au cas où mon coup de cœur se trouve ailleurs.
- Ne pas tenir compte de la culture de l’entreprise. Celle-là, je la connais bien! Je vis cette culture depuis que je travaille dans l’entreprise. Mais ce n’était pas tellement ça, la question. Ma conseillère voulait surtout savoir si je suis à l’aise avec la culture actuelle. Elle m’a expliqué que parfois, des nouveaux propriétaires veulent complètement changer la culture de l’entreprise qu’ils achètent, mais que ça ne se fait pas facilement et que ça peut frustrer les employés. Je peux comprendre ça; comme employée, ça me dérangerait aussi de me faire bousculer par de nouveaux propriétaires. Pas certaine que j’aurais envie de travailler aussi fort dans des conditions comme ça.
- Ne pas prévoir la suite. Il paraît qu’il arrive souvent que des acheteurs soient trop emballés par l’achat et qu’ils ne prennent pas le temps de penser à moyen et long termes. Ils n’ont pas de plan pour les mois qui suivent l’achat et le transfert. Le processus d’achat demande beaucoup de travail et on peut facilement finir par avoir l’impression que c’est la finalité alors que dans le fond, ce n’est que le début de l’aventure.
- Ne pas impliquer son institution financière dès le début. Là, je suis prête! Tout mon processus a commencé en allant rencontrer une conseillère à ma banque. Ça me semblait logique de savoir si je pouvais compter sur leur appui avant de faire quelques démarches que ce soit. Et j’ai bien fait! C’est comme ça que j’ai su qu’il y avait des programmes spécifiques pour les femmes, offerts par des partenaires tels que Femmes en affaires NB ou encore la CBDC. Sans ces programmes, mon rêve ne verrait sans doute pas le jour... du moins, pas maintenant.
Bien s’entourer et poser des questions
Finalement, le message de ma conseillère, c’est qu’il faut poser toutes les questions possibles et être entouré d’experts qui peuvent me guider. C’est vrai qu’il y a des aspects de l’achat et de la gestion d’une entreprise qui sont nouveaux pour moi. Il faut donc prendre l’attitude de ne pas avoir peur de demander; demander des informations supplémentaires, demander de l’aide, demander du soutien financier ou autre. Contacte l'équipe de Solution : Repreneuriat!
Mes petites recherches m’ont aussi montré qu’il y a beaucoup d’efforts déployés par les gouvernements pour s’assurer que les femmes deviennent entrepreneures et que le rachat d’entreprises existantes ou le repreneuriat soit à notre portée. Comme quoi, y’a pas meilleur moment que maintenant pour s’y intéresser!